







Le 13 septembre, Guderian arrive en vue de la citadelle de Brest-Litovsk. Mais celle-ci résiste à un premier assaut Allemand le 15 septembre. Le lendemain, une nouvelle attaque échoue car les Panzer se retrouvent soudain seuls face aux remparts, l'infanterie n'ayant pas suivi. Au cours de cette action, l'aide de camp de Guderian, le lieutenant - colonel Braubach est abattu par un sniper polonais, le 17 septembre, un régiment Allemand parvient enfin à pénétrer dans la citadelle et s'en empare au moment ou la garnison polonaise s'enfuit vers l'ouest.
Pendant ce temps, le Heeres Gruppe Sud continue ses attaques en direction de Varsovie. La 14e armée doit de son côté empêcher les polonais de se diriger vers la frontière roumaine en se dirigeant plein sud. Néanmoins, les polonais résistent avec l'énergie du désespoir. La 1er division de montagne met ainsi 10 jours pour s'emparer de Lviv tout comme la 2e division de montagne est bloquée face à Przemysl qui tombe le 15 septembre.
Sur la Bsura, les troupes polonaises qui sont encerclées réussissent une sortie et les survivants se dirigent vers Varsovie. Le dernier espoir polonais de résister aux Allemands est de se retrancher au sud-est du pays, à la frontière de la Roumanie. Ainsi, depuis le 15 septembre, de nombreuse unités se dirigent vers cette région. Ainsi, le front nord est créé avec à sa tête le général Dab - Biernacki et qui regroupe les restes des troupes situées entre les forces de Guderian et celles de la 14e armée. Cette armée se dirige vers la frontière roumaine en passant par Lvib. Ces mouvements de troupes donnent un nouvel espoir aux haut-commandement polonais, car le reste de l'armée polonaise, exceptée les troupes encerclées dans Varsovie, peuvent maintenant reformer un front cohérent à la frontière roumaine et ainsi résister en attendant l'offensive française.
Mais le 17 septembre, à la surprise de l'ensemble des belligérants ( excepté Hitler et Ribbentrop ), l'armée rouge lance ses troupes sur la Pologne sur un front qui s'étend de la Dvina au Dniestr. Les Soviétiques interviennent car selon eux, les populations ukrainiennes et biélorusses de Pologne sont victimes de discriminations, bien que la raison officieuse soit l'intention qu'a Staline d'annexer des territoires polonais et ainsi d'agrandir la sphère d'influence de l'Union Soviétique. Enfin, le dirigeant Soviétique, qui avait précédemment subi une défaite cuisante durant la guerre russo-polonaise de 1920. Souhaite depuis cette date se venger de cet affront.
Les troupes Soviétiques qui attaquent sont constituées de 2 groupes d'armées. Celui de Biélorussie est constituée de la 4e armées et celui d'Ukraine de 3 armées. Parmi ces 3 armées, la 12e reçoit l'ordre de couper l'accès à l'armée polonaise de la frontière hongroise et roumaine. En face de cette force d'invasion, les polonais n'alignent que 18 bataillons et 5 escadrons de cavalerie. Certains de ces hommes, surpris de voir des soldats Soviétiques croient d'abord que ces derniers sont venus les aider mais ils comprennent très vite leur erreur lorsqu'ils sont capturés. Le même jour, le gouvernement polonais basé à Kolomyja que les avants-gardes Russes menacent est pleinement conscient que l'armée polonaise ne pourra plus résister et se retire donc par la voie des airs en Roumanie puis en France. Il est à noter que 30.000 soldats polonais réussiront à s'enfuir en Roumanie ou la politique de son chef change subitement ce qui fait que ces soldats sont internés. 60.000 soldats polonais se réfugieront aussi en Hongrie. Pendant ce temps, les Soviétiques progressent en 2 jours de près de 100 km et pillent tous les magasins qu'ils rencontrent malgré l'interdiction des généraux. Le 18 septembre, la résistance polonaise devient plus forte mais la fin est proche pour l'armée polonaise qui cherche d'ailleurs plus à combattre les Allemands que les Soviétiques. C'est Guderian qui rencontre les premiers Soviétiques qui demandent au général Allemand d'évacuer avant le 22 septembre la ville de Brest-Litovsk en vertu de l'accord germano-soviétique. ¨Pour Guderian le coup est dur, car la conquête de la ville a coûté des pertes non-négligeables à ses troupes et le délai d'évacuation est trop court. Finalement, les Russes acceptent de lui donner plus de temps. Le 18 septembre, Hitler annonce la fin de la campagne de Pologne mais il se trompe, en effet les polonais résistent encore dans certains endroits du pays et à Varsovie.
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